Question:
je vois bcp de gens parler ici de fascisme mais savez vous réellement ce que ce mot veut dire?
SILEXELIS
2006-11-17 03:56:08 UTC
je vois bcp de gens parler ici de fascisme mais savez vous réellement ce que ce mot veut dire?
Treize réponses:
JazzDO
2006-11-17 04:03:36 UTC
demande à Lepen
sphinx
2006-11-17 06:53:33 UTC
Que veux -tu dire exactement ?

Certains te renvoient à une encyclopédie,d'autres à une compilation de documents,en tout cas cela semble facile de donner une définition de cette doctrine.

Les utilisateurs de YQR ne sont pas stupides,et la plupart d'entre eux savent ce qu'est le fascisme.
corbeaudecilitre
2006-11-17 04:46:18 UTC
Je voulais répondre mais y a un adhérent du ps qu'a recopié wikipédia.



Je n'ai plus rien à dire si ce n'est que ce ne sont pas forcément les plus farouches combattants du fascisme qui sont capables de le repousser (adresse aux militants PS : que de la bouche !).
PठpKठm Ἂlphα
2006-11-17 04:18:06 UTC
La doctrine fasciste

Son caractère antidémocratique :

Les chefs seuls savent ce qui est bien pour le peuple, toute puissante du chef (le « guide » qui seul connaît le chemin et que tous doivent suivre, « Führer », « Duce », « Caudillo »). D'où un seul parti autorisé, les élections vidées de leur sens, la répression violente de toute opposition.



Son idéologie inégalitaire :

affirmation de l'inégalité entre les hommes et de la nécessité de maintenir la hiérarchie sociale, voire de la renforcer en soumettant la population aux ordres des chefs et de l'élite. L'organisation de la société fasciste est calquée sur celle de l'armée: hiérarchie, ordre, discipline. « croire, obéir, combattre » est la devise de l'Italie fasciste. « Ordonne, Führer, nous te suivons » mot d'ordre de l'Allemagne nazie.

De là découle l'hostilité fondamentale du fascisme à la gauche et au communisme.



Son totalitarisme :

l'Etat seul compte, il doit soumettre toute la société à ses objectifs, il contrôle, ou s'efforce de contrôler toutes les activités des individus. Savez- vous que le terme "Etat totalitaire" est un néologisme inventé par Mussolini.



Nationalisme exacerbé, xénophobie et racisme :

glorification de la Nation et affirmation de sa supériorité et de ses droits face aux voisins: pour Mussolini, supériorité culturelle et historique de l'Italie, héritière de l'empire romain, elle doit sous sa direction reconstituer sa puissance autour de la Méditerranée. Dans l'Allemagne hitlérienne ce nationalisme agressif s'accompagne d'un racisme virulent, la soi-disant supériorité raciale des Allemands, leur confère des droits sur les autres peuples dits inférieurs.



On voit bien de par ces définitions que de nos jours le mot "fasciste" est employé à n'importe quelle sauce, surtout si on l'applique à nos hommes politiques, Le Pen y compris.



Ce qui n'enlève rien à la bêtise de certains (de tous bords).
MartinP
2006-11-17 04:14:15 UTC
non, pas vraiment tu peut nous instruire
simply_in_mind
2006-11-17 04:07:03 UTC
OUI
francois2launay
2006-11-17 04:05:10 UTC
Le fascime est un mouvement italien : les faisceaux

Le franquisme est un mouvement espagnol : franco, de même pour le phalangisme : les phalanges,

Le nazisme est allemand : national socialisme.

La bêtise est elle universelle, et c'est ce qui est le mieux partagé
shujin
2006-11-17 04:12:31 UTC
Au sens strict, le terme fascisme recouvre le mouvement et le régime italien de 1922 à 1945. Son origine provient de la fondation après la Première Guerre mondiale, par Benito Mussolini, d'un groupuscule appelé Fasci di combattimento (Faisceaux de combat), ce qui donnera les expressions fasciste et fascisme. Le mot fasci lui-même est une référence à la Rome antique où les faisceaux étaient un symbole de pouvoir, et aux fascio, mouvements et sociétés secrètes, des années 1890, composés de paysans révolutionnaires italiens. Ce sens strict est notamment utilisé par les historiens. Les idées de Benito Mussolini se réfèrent également à celles de l'anarchiste français Georges Sorel, pour qui l'émancipation de la classe ouvrière passe par la violence. Enfin, les méthodes d'organisation des fasci sont inspirées de l'avant-garde de révolutionnaires professionnels prônée par Lénine.

Au sens large, le terme fascisme a pris un sens générique. Le modèle italien s'étant exporté dans toute l'Europe, le terme s'est ensuite étendu à tout mouvement politique s'appuyant sur un pouvoir fort, prônant un État policier extrêmement sécuritaire, les métiers organisés en corporations (ceci au moins jusqu'en 1945), la défiance envers les étrangers, l'exaltation du sentiment nationaliste et une politique réactionnaire. L'historien de référence français Pierre Milza ainsi titré l'un de ses ouvrages Les fascismes.

Dans son acception la plus large, le terme est polémique : dans le débat politique contemporain, le terme de fascisme est devenu une injure politique. Les adhérents à certaines idéologies politiques tendent à associer le fascisme avec leur ennemis, ou le définissent comme étant l'opposé de leurs propres visions (ex : "libéral fasciste" à l'encontre des néo-libéraux ; "islamo fasciste" à l'encontre de pouvoirs islamistes intégristes ; les staliniens ont ainsi un temps traité des dirigeants sociaux-démocrates de "social-fascistes").





donc

* fasciste (première catégorie)----------------- > la petite fille de Mussolini député au parlement italien



* fasciste (deuxième catégorie) -----------------> Franco et consorts



- fascite (troisième catégorie) --------------------> tous les abrutis qui trainent partout en parlant de choses qu'ils ne savent pas



Personnellement je ne cautionne aucune des trois catégories (quoi que Mussolini a apporté deux ou trois trucs à l'Italie : Cinecittà, l'assèchement des Marais Pontins à Rome (prévus depuis .......... Jules César) pour éradiquer la malaria dans la capitale italienne, les accords du Latran faisant du Vatican un état indépendant (chacun chez soi) mais c'est les seuls points positifs de sa période de Duce).
anonymous
2006-11-17 04:09:26 UTC
Le fascisme (en italien fascismo, de fasci, faisceaux, en référence au symbole de la Rome antique) est un mouvement politique nationaliste, antilibéral et corporatiste d'origine italienne. mais avec des racines françaises... Dès le début du XXe siècle, la révision "antimatérialiste" du marxisme opérée par Georges Sorel constitue un élément fondamental de la synthèse fasciste. Ce socialisme sorélien est une philosophie de l'action fondée sur l'intuition, sur le culte de l'énergie et de l'élan. Le mythe de la violence constitue chez Sorel un "facteur essentiel du marxisme". Elle n'est pas un expédient mais une valeur éthique et esthétique permanente qui "peut engendrer les éléments d'une civilisation nouvelle propre à un peuple de producteurs". (Réflexions sur la violence).



Ce socialisme nouveau n'a besoin du prolétariat qu'aussi longtemps qu'il considère celui-ci comme capable de remplir sa fonction d'agent révolutionnaire. Lorsque ce prolétariat montrera en Occident son incapacité à prendre le pouvoir, le socialisme de ces penseurs restera révolutionnaire, alors que celui du prolétariat a cessé de l'être. Entre le prolétariat et la révolution, ils choisiront la révolution. Dans les années qui précèdent la guerre, il ne reste plus aux soréliens qu'à remplacer le prolétariat défaillant par la grande force montante, la nation dans toutes ses classes rassemblées.



Ainsi se fait la synthèse naturelle entre ce socialisme nouveau qui découvre la nation comme agent révolutionnaire et le mouvement nationaliste, qui se dresse lui aussi contre les injustices sociales, et qui considère que la nation ne sera entière que lorsqu'elle aura intégré en son corps le prolétariat. Ainsi se rencontrent les soréliens et les maurassiens, pour nous en tenir au cas français. La revue L'Indépendance en est le point focal en 1911-1913, puis le projet avorté de La Cité française, annoncé dans les Cahiers du cercle Proudhon, dirigés par le socialiste sorélien Edouard Berth et le maurassien Georges Valois.



Leur éthique est nouvelle, elle se veut créatrice d'un monde nouveau, viril, héroïque, pessimiste et puritain, fondé sur le sens du devoir et du sacrifice.



Par ailleurs, ce processus de transition du socialisme le plus intransigeant au fascisme n'est pas limité aux soréliens de stricte obédience. Hubert Lagardelle, directeur du Mouvement socialiste, n'est pas un sorélien. Or cette revue ne craint pas de se lancer dans l'antisémitisme. Lagardelle passera par le Faisceau de Georges Valois, premier grand parti fasciste en dehors d'Italie fondé en 1925, et le frontisme de Gaston Bergery, une des nombreuses formules de fascisme de gauche dans les années 1930, avant de devenir ministre du Travail du maréchal Pétain.



Citons aussi Gustave Hervé, directeur de la Guerre sociale, hebdomadaire d'extrême gauche, antimilitariste, antipatriote, en révolte permanente contre la démocratie. La guerre de 1914 lui apporte la preuve que le moteur de l'Histoire n'est pas la classe mais la nation. Son hebdomadaire deviendra La Victoire, titre que gardera l'ancien journaliste gauchiste quand il sera, un quart de siècle plus tard, le premier journal à reparaître dans Paris occupé. Ce même Hervé est le fondateur du Parti socialiste national (PSN), où il est secondé par Alexandre Zévaès, ancien député de l'Isère, guesdiste (socialiste partisan de Jules Guesdes) militant.

Cependant, c'est en Italie que le sorélisme s'épanouit, trouve ses assises sociologiques et nourrit une véritable force révolutionnaire. A la fin de 1902, Arturo Labriola fonde une revue hebdomadaire, Avanguardia Socialista, qui devient le porte-parole de l'extrême gauche du mouvement socialiste qui s'oppose à la politique réformiste de Turati : il adopte la théorie de la violence prolétarienne de Sorel, dont le grand protagoniste sera Sergio Panunzio. En 1905, Enrico Leone et Paolo Mantica fondent Divenire Sociale, et un an plus tard, l'un des futurs idéologues les plus importants du fascisme, Angelo Oliviero Olivetti, fonde une autre revue syndicaliste révolutionnaire, Pagine Libere. La convergence entre les nationalistes et les syndicalistes naît autour de la revue La Lupa fondée en octobre 1910.



La synthèse se fait sur les mêmes bases qu'en France : d'une part, le refus de la démocratie et du libéralisme, des valeurs dites "bourgeoises", d'autre part, le culte de l'héroïsme, du vitalisme. Robert Michels, figure de proue de l'aile gauche de la social-démocratie d'outre-Rhin, Allemand italianisé, sera un des tout premiers théoriciens du fascisme jusqu'à sa mort en 1935. Il faut une élite capable de conduire les masses au combat. Michels apporte, avec dans une moindre mesure Pareto et Mosca, au fascisme la caution des jeunes sciences sociales.



Pendant les années de la première guerre mondiale, le syndicalisme révolutionnaire se développe en syndicalisme national. Ce syndicalisme nouveau n'est plus, comme le dit Panunzio, un syndicalisme révolutionnaire, négatif, partiel, ouvrier, mais un syndicalisme réunissant toutes les classes sociales. Tous les syndicalistes révolutionnaires ne seront pas fascites. Ernesto Cesare Longobardi adhérera au Parti communiste, Alceste De Ambris, rompra finalement avec Mussolini, et Labriola et Leone, après quelques années de collaboration, auront des positions très critiques envers le régime mussolinien. Mais tous les autres syndicalistes révolutionnaires importants, Michels, Panunzio, Olivetti, Lanzillo, Orano, Paolo Mantica, Michele Bianchi, Edmondo Rossoni, Cesare Rossi, Umberto Pasella, Tullio Masotti, Ottavio Dinale, seront fascistes militants et leur fidélité ne faillira pas.



Sans être syndicaliste révolutionnaire dans le sens strict du terme, Mussolini appartient à ce courant idéologique. Certes de 1910 à 1914, alors qu'il monte rapidement en grade -- de leader socialiste provincial, il devient le chef de la gauche révolutionnaire du Parti socialiste et directeur d'Avanti --, Mussolini entre en conflit avec les socialistes révolutionnaires qui, eux, viennent de quitter le Parti. Mais Mussolini ne les attaque que sur des questions de tactique politique, non d'idéologie. Dès le début de son activité politique, Mussolini accepte les principes de base du syndicalisme révolutionnaire, et il suit son évolution en syndicalisme national, puis en fascisme. Dans cette voie franco-italienne, s'engage la nouvelle génération révisionniste, sortie des tranchées. Le plus fameux de ces hommes est le Belge Henri de Man. Son ouvrage majeur, Au-delà du marxisme, aura un énorme succès. Avec de Man revient cette forme de révisionnisme qui consiste à vider le marxisme de son contenu matérialiste, déterministe et hédoniste et à le remplacer par diverses formes de volontarisme et de vitalisme. Les forces profondes sont celles de l'inconscient et l'humanité marche à coups de mythes et d'images. De Man fait appel à Freud et Jung, pour rechercher derrière les faits économiques les réalités psychiques qu'ils expriment. Pour lui, "l'infériorité sociale des classes laborieuses" ne repose ni sur un manque d'égalité politique, ni sur les structures économiques existantes, "mais sur un état psychologique". Comme Michels, il affirme qu'aucune société n'est possible sans aristocratie. L'égalité politique et sociale, tout comme ses dérivées institutionnelles, la démocratie, le parlementarisme et le système des partis ne peuvent avoir d'existence réelle pour la simple raison qu'ils sont contraires à ce qu'il y a d'immuable dans la nature humaine.



Voilà pourquoi ce courant de pensée peut concevoir la révolution nécessaire non plus comme une révolution sociale et économique mais comme une révolution psychologique, une révolution morale et spirituelle. Dans Corporatisme et socialisme (1934), de Man propose la mise sur pied d'un véritable Etat corporatif. Ce n'est alors pas un hasard si en juin 1940, de Man, successeur d'Emile Vandervelde, mort en 1938, à la tête du socialisme belge, accueille avec bienveillance la victoire nazie comme une "délivrance" et comme la naissance d'un monde nouveau.Telle est aussi la voie empruntée par Marcel Déat, l'un des grands espoirs du socialisme français des années 1930. Dans son ouvrage majeur, Perspectives socialistes, tout comme dans les centaines d'articles que le député de Paris livre à La Vie socialiste, la revue de la droite de la SFIO, Déat théorise le corporatisme d'un Etat autoritaire d'où sont bannies les faiblesses de la démocratie libérale, notamment le parlementarisme. Déat et ses camarades lancent rapidement une campagne antimarxiste, dès 1930 : en 1933, ils font scission sur des slogans et un programme -- "Ordre, autorité, nation" -- qui associent l'autoritarisme politique au nationalisme et l'anti-individualisme à l'anti-marxisme.



Il y a encore une autre filière commune aux socialistes révisionnistes et à ces éléments de la gauche non marxiste ou antimarxiste, tels le travaillisme britannique ou le Parti radical français, qui cherchent eux aussi une réponse à la crise du capitalisme. Le brillant ministre britannique Oswald Mosley et le jeune radical français Bertrand de Jouvenel constatent ainsi l'échec du libéralisme politique des années 1930. Tous, participent de la volonté fasciste de briser le libéralisme bourgeois, le socialisme prolétarien et marxiste, les antagonismes de classes.



Mosley s'emploie ainsi à entraîner le Parti travailliste vers le national-socialisme. Membre du gouvernement McDonald de 1929, il constituera la British Union of Fascists. En mars 1931, il jette les bases d'une nouvelle formation politique, le New Party, qui évolue progressivement vers le fascisme.



La démarche de Jouvenel est plus mesurée : après le 6 février 1934, il rompt avec le Parti radical et lance un hébdomadaire, La Lutte des jeunes, et clame, avec Drieu La Rochelle, ou Jacques Doriot, leader du Parti populaire français (PPF), sa volonté d'ériger un système politique autoritaire, d'où sont éliminés les partis politiques et les groupes de pression. Jouvenel quitte le PPF à l'époque des accords de Munich : il s'en va en compagnie de tous les autres intellectuels fascistes, Drieu ou Paul Marion, communiste et ministre à Vichy. En 1941, dans un ouvrage intitulé Après la défaite, Jouvenel accueille le triomphe nazi comme une victoire de l'esprit.



Intéressant également est le cas de Pierre Biétry, ancien secrétaire général des Jeunesses communistes (JC) et qui porte l'uniforme nazi sur le front de l'Est. Député communiste depuis 1924, maire de Saint Denis, Doriot est candidat au poste de secrétaire général du PCF. Staline lui préfère Maurice Thorez. Des 8 membres du premier bureau politique du PPF formé en novembre 1936, 7 viennent de l'extrême gauche, 6 sont des anciens communistes.



La filière maurassienne du fascisme est beaucoup mieux connue. Par le biais de revues, dont la plus connue est Je suis partout, elle sera, à l'écart des organisations, le laboratoire intellectuel le plus remarqué du "collaborationnisme" de l'Occupation. On l'a dit, c'est Georges Valois qui fonde, en 1925, le premier mouvement fasciste structuré en dehors d'Italie, le Faisceau. Le prolétariat, bien intégré à la communauté nationale, accepte le leadership industriel de la bourgeoisie, mais l'Etat fort, autoritaire, maître de l'économie, sera le véritable tribun du peuple, et assurera la défense de celui-ci contre les grands et les puissants.



Pour tous, ceux qui se revendiquent fascistes, comme Drieu La Rochelle ou Robert Brasillach, ou ceux qui ne se définissent pas comme fascistes, comme l'équipe de Combat avec Jean Fabrègues et Maurice Blanchot, et conduite par Thierry Maulnier, comme pour les hommes de la génération du tournant du siècle, le fascisme a été bien autre chose qu'une simple défense bourgeoise.



Le fascisme a cristallisé, plus peut être que toute autre idéologie, les haines du libéralisme. Son origine, par essence située à gauche de l'échiquier politique, n'est sans doute pas le fruit du hasard. Elle marque un avatar supplémentaire, quoique inédit, de la lutte que livrent depuis bien longtemps les corporatismes autoritaires au libéralisme.



Citation : En Italie les fascistes se divisent en deux catégories : les fascistes et les antifascistes. (Ennio Flaiano)
lorelinanea
2006-11-17 04:06:36 UTC
Sommaire [masquer]

1 L'idéologie fasciste

2 Les origines du fascisme italien

2.1 Les frustrations de la guerre

2.2 Les conflits sociaux d'après-guerre

3 Le régime fasciste italien : politique et société

4 Le régime fasciste italien : économie

5 Expansion du fascisme en Europe dans l'entre-deux-guerres

6 Le néo-fascisme après 1945

7 Voir aussi

7.1 Bibliographie

7.2 Liens internes

7.3 Liens externes







L'idéologie fasciste [modifier]

Le mot vient de l'italien fascio, « faisceau », emblème de l'autorité romaine, repris vers 1919, par les milices squadristes de Mussolini, qui avaient initialement groupé des anciens combattants déçus et épris d'ordre.



Il se définit lui-même comme "totalitaire", et peut se résumer par une formule de Mussolini: "Tout pour l'Etat, tout par l'Etat, rien hors de l'Etat".



Au sens le plus strict, il désigne donc le régime de Benito Mussolini. Si historiquement, le nazisme semble proche du fascisme, bien d'autres régimes politiques ont été qualifiés, à tort, de fascistes par leur opposants, comme l'Égypte nassérienne, le régime des Talibans, le stalinisme, le péronisme, etc. Dans le débat politique contemporain, les adhérents à certaines idéologies politiques tendent à associer le fascisme avec leur ennemis, ou le définissent comme étant l'opposé de leurs propres visions.



En son sens large, le fascisme se définit comme une réaction aux valeurs humanistes du siècle des Lumières. Issu des frustrations engendrées par ce nouveau modèle de société, le fascisme rejette les droits de l'Homme, le communisme, l'anarchisme, les libertés individuelles et le libéralisme. (À noter que l'Italie fasciste de Mussolini mena une politique plutôt favorable au libéralisme économique jusqu'en 1925. Elle y fut par la suite hostile et appuya le patronat aux dépens des autres classes en évoluant vers le corporatisme.) Mussolini dans La doctrine politique et sociale du fascisme, en 1933, affirme :



« Le fait est que le XIXe siècle était le siècle du socialisme, du libéralisme, de la démocratie, ceci ne signifie pas que le XXe siècle doit aussi être le siècle du socialisme, du libéralisme, de la démocratie. Les doctrines politiques passent ; les nations restent. Nous sommes libres de croire que ceci est le siècle de l'autorité, un siècle tendant vers la "droite", un siècle fasciste. Si le XIXe siècle était le siècle de l'individualisme (le libéralisme implique l'individualisme) nous sommes libres de croire que ceci est le siècle "collectif", et ainsi le siècle de l'État. »

Certains historiens (comme Zeev Sternhell) situent la création du corpus idéologique fasciste dans le sillage du syndicalisme révolutionnaire français dans les années 1910.



Son modèle social est davantage centré sur la nation que sur les individus qui la composent. Il cherche à créer un groupe uni et solidaire, qui ait une identité forte. Pour cela, il faut que cette collectivité partage une histoire et un destin communs et qu'elle se construise sur la volonté de perpétuer son ciment culturel. Il est donc primordial pour les fascistes de préserver l'homogénéité (ethnique, religieuse ou de classe) de cette collectivité nationale.



Un autre point caractéristique du fascisme est la prégnance de la hiérarchie sociale : le groupe doit être mené par un chef, surnommé en Italie le « Duce » (« le Guide »), dont l'autorité ne saurait être remise en question. Excluant tout contre-pouvoir, le fascisme est un système qui se veut totalitaire. Il s'est appuyé sur des groupes de choc, les Chemises noires, qui ont été complètement militarisées après la prise du pouvoir. À la différence d'autres totalitarismes, le fascisme a cherché cependant à obtenir l'adhésion populaire plutôt que de recourir à des méthodes coercitives. Utilisant des techniques comme la démagogie et le populisme, il lui est arrivé d'obtenir un fort soutien populaire et même de maintenir certaines formes démocratiques, comme, par exemple, le suffrage universel (pendant 2 années). Il faut noter que tout comme le Führer, Mussolini a été « invité » au pouvoir par l'assentiment des autorités de l'époque. La célèbre Marche sur Rome était une mise en scène inutile.



Il s'agit pour cela de mobiliser des valeurs comme le patriotisme, les idéaux de « rénovation » nationale et de pureté. Croire, obéir, combattre deviennent des valeurs, analyser et critiquer de l'insubordination. Il est donc nécessaire de faire naître un sentiment d'urgence, de désigner un ennemi commun cherchant à détruire le collectif et contre lequel le groupe tout entier doit se mobiliser.



Cette mobilisation permet de réprimer sévèrement toute contestation sans perdre la caution populaire. Il suffit de désigner l'homme à abattre comme « ennemi », « traître », « sous-homme ». Mais en aucun cas, le fascisme italien n'a pratiqué les massacres de masse de type hitlérien.



Le fascisme, à la différence du nazisme, n'était pas raciste à l'origine. Il a adopté une législation raciste à partir de 1935 (interdiction des mariages entre colons et Africaines) et antisémite à partir de 1938, dans un contexte d'alliance avec l'Allemagne de Hitler. Encore ces lois d'exclusion étaient-elles moins dures, et comportaient-elles beaucoup plus de dérogations que les lois antisémites d'Hitler et de Pétain.





Les origines du fascisme italien [modifier]

Le fascisme est d'abord le nom que le mouvement et le régime de Mussolini se sont donné. En effet fascio, ou faisceau, désigne l'instrument de l'autorité dans la Rome antique : les magistrats romains étaient précédés d'un certain nombre de gardes, les licteurs, chargés de ces faisceaux, symboles d'autorité, de violence de la loi. Aujourd'hui encore, on retrouve le fascio (ou fasces en latin), la hache entourée de faisceaux de bouleau, sur le passeport et le signe héraldique de l'État Français.



Il nait en tant que mouvement décentralisé en mars 1919, sur les frustrations d'une victoire mutilée, Français et Anglais refusant de tenir leurs promesses quand au sort des terres irrédentes de Dalmatie, d'Istrie, de Rijeka (Fiume), mais aussi en réaction au communisme en pleine expansion. Le fascisme est alors le mouvement exalté, le mouvement d'un pays qui tente de retrouver une puissance perdue, un empire perdu, un honneur perdu. Le nationalisme, soutenu par la plupart des artistes de l'époque (Gabriele D'Annunzio, Filippo Tommaso Marinetti, les futuristes italiens...) va être le fer de lance du fascisme. Le populisme de Benito Mussolini et la passivité (dûe à la pacification des milices des fascios), voire le soutien de la population vont permettre à la dictature de s'installer doucement, de la marche sur Rome du 22 octobre 1922 à l'assassinat de Giacomo Matteotti le 10 juin 1924 qui va déboucher sur la déclaration de la dictature et la promulgation des lois fascistissimes en 1926.





Les frustrations de la guerre [modifier]

En 1914, le royaume d'Italie, membre de la Triple Alliance aux côtés des empires allemand et autrichien, reste d'abord hors de la guerre. Le peuple italien, qui vient de vivre de dures luttes sociales, est pacifiste dans son immense majorité. Benito Mussolini, réputé très radical, dirige Avanti, quotidien du Parti socialiste italien. Lorsque la guerre s'étend à l'Europe, il engage soudain son journal pour l'entrée en guerre aux côtés de la France. Exclu du parti socialiste, il fonde le Popolo d'Italia, sans doute avec un subside des services secrets français. Le Popolo d'Italia milite pour une guerre rédemptrice qui doit régénérer l'Italie. En 1915, l'Italie déclare la guerre à l'Autriche mais le front des Alpes est difficilement tenable et Venise est menacée (défaite de Caporetto, 1917). Cependant, au prix de souffrances inouïes, l'armée italienne remporte la victoire de Vittorio Veneto, qui précipite la défaite et l'éclatement de l'Autriche-Hongrie en octobre 1918. Aux traités de 1919-20, l'Italie repousse sa frontière jusqu'aux Alpes du Tyrol, mais la côte dalmate, qu'elle considère comme italienne, est donnée à la Serbie pour former un nouvel État, la Yougoslavie. L'opinion italienne est déçue : « tous ces sacrifices pour rien » ; c'est la thématique de la « victoire mutilée ». À la tête de volontaires armés, le poète Gabriele D'Annunzio occupe Fiume (Rijeka) et y règne plus d'un an. Il y invente un folklore que les fascistes copieront (par exemple le cri de ralliement Eia, Eia Alala !) en même temps qu'un certain romantisme utilisé par le futur régime. Dans ce sens, d'Annunzio est un précurseur du fascisme.





Les conflits sociaux d'après-guerre [modifier]

En 1920, l'agitation sociale monte d'un cran : les ouvriers occupent les usines et forment des conseils ouvriers afin de gérer par eux-mêmes les usines et la distribution. Le 21 janvier 1921 le parti communiste italien est fondé. Mais les organisations ouvrières et les syndicats sont attaqués par des « cogneurs » payés par certains patrons, les fascistes (squadristes), qui après s'être ligués sous la direction de Mussolini forme eux aussi un parti, le parti national fasciste, en novembre 1921. Le mouvement ouvrier italien sera décapité. L'équipement fasciste comporte une chemise noire (issue de la tenue des troupes de choc de l'armée italienne créées en 1917 : les Arditi), divers types de matraques et un purgatif puissant, l'huile de ricin, qu'ils font avaler de force à certains de leurs adversaires. Bientôt, les fascistes tiennent le haut du pavé et Mussolini les groupe en un parti, avec une idéologie musclée, qui profite de l'échec de la gauche et de la peur de la droite.





Le régime fasciste italien : politique et société [modifier]

En 1922, le parti national fasciste a 35 députés au Parlement, et plus de 700 000 membres. Après avoir chassé les organisations de gauche des villes du nord de la péninsule, les milices fascistes menacent de lancer une marche sur Rome. A peine celle-ci débute-t-telle que le roi Victor-Emmanuel III nomme Mussolini président du conseil. Mussolini respecte d'abord le jeu démocratique, en étant à la tête d'une large coalition allant jusqu'au centre droit. Mais en mai 1924 le chef de file du parti socialiste italien Giacomo Matteotti, par ailleurs député, dénonce les élections législatives, remportées avec succès par le parti fasciste en partie à la suite d'une modification des modalités de scrutin, et réclame leur annulation : il est assassiné le 10 juin, assassinat qui sera revendiqué par Mussolini dans un discours devant le Parlement le 3 janvier 1925. Pour couper court à toute agitation, Mussolini instaure un régime d'exception : les lois fascistissimes (1926) ; les autres partis politiques sont interdits, leurs députés sont déchus, la presse est censurée, une police secrète, l'OVRA, est instaurée ainsi qu'un fichier de suspects politiques et un « Tribunal spécial ».





Architecture fasciste : quartier de l'EUR à RomeVers 1929, la dictature du parti fasciste imbibe toute la société (seule la vie culturelle reste relativement libre, à condition de ne pas critiquer le régime). Des milliers de démocrates s'exilent pour échapper à la prison ou à la déportation sur des îles. Le pape Pie XII signe les accords du Latran avec l'État fasciste italien qui lui concédera l'existence de l'État du Vatican.



Mussolini résume le fascisme en décembre 1925 par la formule : « Tout dans l'Etat, rien hors de l'Etat, rien contre l'État ».



L'idéologie fasciste est fondée sur :



Le nationalisme - Restaurer l'empire romain - : le régime construit des stades avec portiques, des statues colossales, avec des faisceaux partout. L'Italie, outre sa colonie (la Libye) doit contrôler la Méditerranée : elle revendique la Corse, l'Albanie, la Dalmatie, la Savoie, Nice, fait la guerre en Espagne, en Grèce, en Égypte …

Le culte du chef : Mussolini est Duce (guide). Son image monopolise l'attention des Italiens, dans des postures qui le montrent soit soucieux du peuple, soit très courageux : en train de moissonner, de parader, de rejoindre des lions en cage, etc. Quelques slogans : Credere, obbedire, combattere (« Croire, obéir, combattre » ; pour les fascistes, l'homme ne doit pas trop réfléchir, il ne se réalise que par la guerre), Il Duce ha semper ragione (« Le Duce a toujours raison »).

L'encadrement de la population.

Le haut centralisme de l'État : le parlement n'a qu'un rôle mineur après 1928, puisque choisi par le Grand Conseil du Fascisme, véritable pouvoir.

L'embrigadement des masses : dès la maternelle, les « Balilla » (ou Fils de la Louve) défilent en uniforme noir, saluent à la romaine, assistent aux manifestations du régime, s'entraînent avec des fusils de bois. La force, la violence sont exaltées. Les syndicats sont remplacés par des corporations contrôlées par l'état et le patronat. Le droit de grève est aboli.

La propagande : les emblèmes et slogans fascistes, les chansons de marche, les monuments en béton néo-romains fleurissent partout. Le régime fasciste exalte ses grands travaux : le drainage des marais pontins, les premières autoroutes. On instaure même une ère fasciste (l'An I = 1922).



Le régime fasciste italien : économie [modifier]

La politique économique fasciste se déploie en plusieurs phases qui peuvent paraître contradictoires. Les contradictions proviennent de l'opportunisme politique mais aussi d'un certain pragmatisme du régime pour lequel le système économique n'est pas un dogme figé (malgré une préférence pour le corporatisme et le dirigisme), mais un moyen (donc adaptable) au service de la grandeur nationale.



Le programme fasciste "révolutionnaire" de 1919

Les faisceaux de combat apparaissent en réaction aux troubles sociaux notamment ceux de Milan. Le programme révolutionnaire du mouvement en 1919 est d'inspiration nationaliste et socialiste. Il réclame :





une république démocratique,

la création d'une assemblée constituante,

l'abolition des titres nobiliaires,

la séparation de l'Église et de l'État,

saisie des biens des communautés religieuses,

journée de 8 heures,

salaire minimum,

participation des représentants des travailleurs au fonctionnement technique de l'industrie,

réforme de l'assurance-invalidité et des pensions de vieillesses en faveur des travailleurs,

la gestion des industries publiques assurée par les organisations prolétariennes,

nationalisation de l'industrie d'armement,

une armée nationale avec service militaire obligatoire,

des annexions,

saisie des profits de guerre,

obligation aux propriétaires de cultiver la terre, faute de quoi celle ci sera remise aux coopératives,

impot progressif extraordinaire sur le capital

une expropriation partielle de toutes les richesses.

La défaite aux élections de 1919, amène les groupements les plus à gauche à se retirer des fascios. Avec l'évolution du mouvement, nombre des idées du programme seront rejetées.



La phase du fascisme "libéral" (en économie) (1921-1926)

Dans un climat social difficile (grèves et agitations) qui fait craindre à la démocratie libérale un soulèvement social révolutionnaire (comme en Russie (Révolution d’Octobre), en Allemagne (Révolution allemande), et d'autres pays dans lequel des troubles révolutionnaires existent...), Mussolini annonce en 1921, avant son accession au pouvoir, son soutien au libéralisme et au capitalisme :



« Je suis un libéral. La nouvelle réalité de demain, répétons-le, sera capitaliste. La vraie histoire du capitalisme ne commence que maintenant. Le socialisme n'a plus une chance de s'imposer. [...] Il faut abolir l'État collectiviste, tel que la guerre nous l'a transmis, par la nécessité des choses, et revenir à l'État manchestérien » (Mussolini au Parlement le 21 juin 1921)

Rocca et Corsini établiront, par la suite, un programme pour le PNF favorable au libéralisme économique « manchestérien ».



Arrivé au pouvoir, allié à une vaste coalition, le gouvernement de Mussolini, sous l'impulsion du libéral De Stefani, qui succède aux libéraux, mène une politique économique libérale pour sortir de l'économie de guerre :



« Nous voulons dépouiller l'État de tous ses attributs économiques : assez de l'État cheminot, de l'État postier, de l'État assureur » (Benito Mussolini, 1922).

Ceci jusqu'en 1925.



Le fascisme dirigiste (après 1925)

Les fascistes monopolisent petit à petit le pouvoir. Après l'assassinat de Giacomo Matteotti le 10 juin 1924, ils établissent une dictature, les lois fascistissimes sont promulguées en 1926 et Mussolini donne au fascisme la célèbre formule : « tout dans l'Etat, rien hors de l'État et rien contre l'État » ; il désavoue et attaque (dans le sillage de la confidustriaréf. nécessaire), suite à une crise économique, le libéralisme économique. Il exprimera l'idée qu'il en a dans La doctrine du fascisme en 1935 :



« Le fascisme est absolument opposé aux doctrines du libéralisme, à la fois dans la sphère politique et dans la sphère économique.… L'État fasciste veut gouverner dans le domaine économique pas moins que dans les autres; cela fait que son action, ressentie à travers le pays de long en large par le moyen de ses institutions corporatives, sociales et éducatives, et de toutes les forces de la nation, politiques, économiques et spirituelles, organisées dans leurs associations respectives, circule au sein de l'État »

Mussolini mène alors une politique dirigiste: grands travaux, protectionnisme, stimulation de la consommation, constitution de monopoles, encadrement et restriction des droits des ouvriers, bataille du blé.



Le corporatisme est institué : un système de guildes qui encadre les relations patrons/ouvriers et salariés afin qu'ils planifient l'économie dans l'intérêt général. Bien qu'ayant donné un pouvoir égal aux ouvriers et aux patrons, il favorisera plus tard le syndicat patronal, la confindustriaréf. nécessaire.



Le régime reçoit son appui des grands industriels, des petits capitalistes, des classes moyennes, des petits fonctionnaires mais aussi des paysans et des ouvriers les plus pauvres (ou lumpenprolétariat).



Dans les années 30, l'Italie récupère de la Grande Dépression et connaît une croissance économique en partie due au développement de substituts domestiques aux importations (autarcie). Mais la croissance est contrariée par les sanctions internationales suivant l'invasion de l'Éthiopie d'octobre 1935 et par le support militaire coûteux aux nationalistes espagnols.



La république de Salo, retour aux origines révolutionnaires ? (1943-1945)

A côté d'une politique totalitaire sanglante et antisémite (sous la direction allemande), la République sociale italienne (RSI), ou la République de Salo tente de mettre en œuvre une politique "socialiste", renouant avec les origines révolutionnaires du fascisme. Choix d'autant plus aisé que les élites économiques et culturelles, par conviction ou par opportunisme, prennenet de plus en plus leurs distances avec le fascisme.





Expansion du fascisme en Europe dans l'entre-deux-guerres [modifier]

Le fascisme italien va susciter des imitateurs dans plusieurs pays à travers le monde des années 1930 et 1940 : fascisme en France (divers groupuscules : PPF, RNP, LVF, etc.), en Belgique (le rexisme, incarné par Léon Degrelle), en Autriche (austrofascisme), en Espagne (la phalange), au Portugal (les chemises vertes), en Roumanie(Garde d'Acier)...





Le néo-fascisme après 1945 [modifier]

Article détaillé : Néo-fascisme.

Après la défaite, une partie des anciens fascistes se sont organisés en opposition légale dans le Mouvement social italien, qui se référait explicitement à la mémoire de Mussolini. Ce parti a obtenu des scores électoraux appréciables (sans atteindre la majorité) surtout dans les régions pauvres du Sud. Toléré par les gouvernements démocrates-chrétiens, qui y voyaient un dérivatif au communisme, il a cependant toujours été exclu des combinaisons gouvernementales.



Dans sa nouvelle formule, l'Alliance nationale de Gianfranco Fini, le parti a abjuré ses anciens principes totalitaires et a pu participer aux gouvernements de Silvio Berlusconi. Il compte encore des nostalgiques du Duce, comme sa petite-fille Alessandra Mussolini.





Voir aussi [modifier]

Idéologies politiques



Cet article fait partie

de la série sur la Politique

Altermondialisme

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Démocratie chrétienne

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Libéralisme

Libertarianisme

Nationalisme

Social-démocratie

Socialisme

Portail:Politique



Bibliographie [modifier]

Italie



Brève histoire du fascisme et Les interprétations du fascisme de Renzo De Felice.

Le fascisme italien, Serge Berstein & Pierre Milza, Seuil, Points Histoire (octobre 1998) ISBN 2020055139

Le fascisme italien, Salvatore Lupo, Flammarion ( mars 2003) ISBN 2082100499

L'Italie contempraine du Risorgimento à la chute du fascisme, Serge Berstein & Pierre Milza, Armand Colin, col. U Histoire (octobre 1995) ISBN 2200216904

France



Fascisme français, passé et présent, Pierre Milza, Champs Flammarion (janvier 1991) ISBN 208081236X

Georges Valois - L'Action Française, le faisceau, la République syndicale, Yves Guchet, L'harmattan, (octobre 2001) ISBN 2747512142

Nationalisme, antisémitisme et fascisme en France, Michel Winock, Seuil, Points Histoire, (avril 2004) ISBN 2020655209

Histoire de l'extrême-droite en France, Michel Winock (sous la direction de), Seuil, Points Histoire (novembre 1994) ISBN 2020232006

La fièvre hexagonale, Michel Winock, Seuil, (novembre 1987) ISBN 2020285169

La dérive fasciste, Philippe Burrin, Seuil, Point Histoire (mars 2003) ISBN 2020589230

Fascisme, nazisme, autoritarisme, Philippe Burrin, Seuil, Point Histoire (octobre 2000) ISBN 2020414821

Xavier Vallat 1891-1972, Du nationalisme chrétien à l'antisémitisme d'État, Laurent Joly (Préface de Philippe Burrin), Grasset, (mars 2001) ISBN 2246608317

Du fascisme, Pascal Ory, Perrin, (janvier 2003) ISBN 2262019800

Les collaborateurs, 1940-1945, Pascal Ory, Seuil, Point Histoire ISBN 2020054272

La France de Vichy, Robert Paxton, Seuil, Point Histoire (janvier 1999) ISBN 2020392100

Ni droite ni gauche, l'idéologie fasciste en France, Zeev Sternhell, Complexe Eds, Historiques (septembre 2000) ISBN 2870277881

Maurice Barrès et le nationalisme français, La France, entre nationalisme et fascisme, Zeev Sternhell, Presses De Sciences Po (septembre 2000) ISBN 2724602269

Généralités



Les fascismes, Pierre Milza, Seuil, Points Histoire (janvier 1991) ISBN 2020128632

L'Europe en chemise noire, Pierre Milza, Champs Flammarion (septembre 2004) ISBN 2080800833



Liens internes [modifier]

Antifascisme

Fascisme français (dont Action française, Le Faisceau, PPF, RNP, etc.).

Nazisme

Résistance en Italie pendant la Seconde Guerre mondiale

Zeev Sternhell



Liens externes [modifier]

TEXTES sur le fascisme italien Cliotexte.

Cours sur Mussolini et le fascisme italien Cliotexte.

Imagerie et propagande fasciste Cliotexte.

La doctrine fasciste Cliotexte.



Récupérée de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Fascisme »

Catégories : Fascisme • Histoire des idées politiques



Affichages
Youyoudeschamps
2006-11-17 04:06:18 UTC
et bien que de réponses détaillées, moi j'avoue que je ne sais pas exactement ce que ça veut dire.

Par contre pas besoin d'être un expert pour savoir qu'on utilise ce mot à tort et à travers pour décrire des comportements autoritaires... mais bon ça c'est une dérive anachronique du gauchisme des années 70
miel
2006-11-17 04:02:00 UTC
oui
anonymous
2006-11-17 04:01:49 UTC
oui


Ce contenu a été initialement publié sur Y! Answers, un site Web de questions-réponses qui a fermé ses portes en 2021.
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