Le chah d'Iran devient un des dirigeants les plus importants du Moyen-Orient, car il gouverne un pays riche en gisement pétrolier et militairement puissant, tout en profitant de la bienveillance des États-Unis (Opération Ajax). Il abolit le système multipartite qui lui est hostile et instaure un régime autoritaire avec l'aide de la police politique iranienne, la SAVAK, et l'aide militaire des États-Unis.
Avec sa « Révolution blanche », le chah modernise progressivement l'Iran pour en faire un pays occidentalisé. Son père Reza Chah avait lancé la construction d'un Iran laïc et à l'image de ce que Mustafa Kemal Atatürk a fait pour la Turquie : une révolution industrielle et culturelle.
La révolution blanche concerne une série de mesures destinées à moderniser le pays, comme une réforme agraire, la constitution du corps de Sepah-e Danech (l'armée du savoir) pour alphabétiser les populations, la relève du suffrage universel, y compris pour les femmes, la mise en place d'un examen professionnel pour les aspirants théologiens islamiques (les mollahs) et ce en rupture avec les vieilles traditions religieuses.
c'est la France qui a hébergé l'ayatollah Khomeyni
Son activisme pro-chiite indispose le pouvoir irakien et en 1978 il part vers la France avec un visa de touriste et s'installe à Neauphle-le-Château sans demander l'asile politique. Selon Alexandre de Marenches (chef du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage, ancien nom de la DGSE), la France aurait suggéré au shah qu'ils pourraient « organiser un accident mortel pour Khomeini » ; le shah refuse l'offre d'assassinat, arguant du fait que ceci en ferait un martyr. Khomeini est devenu un des adversaires les plus influents du shah.
En Irak et à Paris, il radicalise et systématise sa pensée autour d'une conviction profonde : la démocratie n'est pas le système adéquat pour l'Iran. Selon son analyse, les oulémas héritiers du Prophète détiennent l'autorité religieuse et politique, jusqu'au retour de l'imam caché. Ces clercs ont le pouvoir de désigner le plus savant d'entre eux pour concentrer l'autorité. Ce principe deviendra sous le nom de velayet-e-faqih après la révolution islamique, la clef de voûte du nouveau régime iranien que Khomeini définit comme le pouvoir absolu du religieux
le pouvoir religieux Islamiste ne veux pas de la démocratie pour le peuple Iranien et apparemment le peuple Iranien non plus, pourquoi mystère, alors laissons les murir et vouloir cette démocratie, en attendant prions pour les femmes persécutées au nom d'une religion érigée en exemple par des hommes qui ne veulent pas perdre leurs prérogatives machiste et persécutrice .