Happy Wilder
2009-10-20 10:02:44 UTC
http://www.rsf.org/fr-classement1001-200…
Encore une bonne source
http://www.rsf.org/fr-rapport104-France.…
Et une autre bonne source
http://www.numerama.com/magazine/14278-l…
Alors continuez à me dire "jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien", car ce n'est pas le cas, chaque jours nous perdons nos libertés et personnes
ne dit rien, et quand elle aura disparue cela se ferra sous les applaudissements, tel cela fut le cas sous le 3ème Reich.
Allez, continuez comme des moutons en déshonorant ceux qui son morts pour toutes nos libertés...
Tensions entre la presse et les autorités de la République , pressions accrues sur les journalistes afin qu’ils révèlent leurs sources, réforme de l’audiovisuel public : la situation de la liberté de la presse en France se dégrade depuis quelques années.
L’année 2008 s’est ouverte dans un climat de tension entre le Président, le gouvernement et les médias. En février, Nicolas Sarkozy a choisi de rompre avec la pratique qui voulait que les chefs de l’Etat français ne poursuivent pas les journalistes. Il a porté plainte, au pénal, contre Le Nouvel Observateur, après la publication d’un article, par ailleurs inexact, relatif à un SMS qu’aurait envoyé le Président à son ex- épouse. En mai, c’est le député des Hauts-de-Seine et porte-parole de l’UMP, Frédéric Lefebvre, qui a attaqué verbalement l’AFP pour n’avoir pas repris l’un de ses communiqués de presse. Le Président est revenu à la charge et a accusé les publications L’Express, Marianne, Le Parisien, Le Journal du Dimanche et l’Agence France-Presse de "s’attribuer la fonction d’opposition". Ensuite, la réforme de l’audiovisuel public, initiée en mai 2008 et promulguée début mars 2009, a mis en place la nomination des patrons des médias de service public en Conseil des ministres. Enfin, en avril 2009, quatre journalistes du site Internet Rue89 et de France 3 ont été convoqués par la Brigade de répression de la délinquance contre les personnes (BRDP). Ils sont accusés de vol et de recel après que Rue89 a diffusé sur son site les propos tenus hors antenne par Nicolas Sarkozy, notamment à propos du service public dans les médias, avant une interview lors du journal du soir de France 3.
Parallèlement à cette détérioration des relations entre les autorités publiques et la presse, les mises en examen, convocations et perquisitions se sont multipliées de manière inquiétante tout au long de la période. L’Hexagone détient désormais le triste record européen en la matière. L’année 2008 a débuté par l’affaire Guillaume Dasquié (placé en garde à vue en décembre 2007) poursuivi pour « violation du secret défense » et s’est clôturée avec l’interpellation au petit matin de Vittorio de Filippis, soumis à une fouille au corps, avant d’être mis en examen pour une simple affaire de « diffamation ». Entre-temps, plusieurs rédactions ont été perquisitionnées, comme celle d’Auto Plus, de La Nouvelle République du Centre-Ouest, ou encore de Tac Presse.
Accusés de violer bien des secrets (secret de l’instruction, secret professionnel ou secret défense) des journalistes ont fait l’objet de pressions, dont le but est d’identifier la source leur ayant permis d’accéder à l’information. Reporters sans frontières milite en faveur d’une inscription du principe du secret des sources dans la loi sur la presse de 1881. Nicolas Sarkozy s’y est engagé dans sa campagne électorale. Mais si un projet de loi a bien été déposé le 2 avril 2008, il est toujours en attente d’être examiné en deuxième lecture par l’Assemblée nationale, dont l’agenda est encombré.
C'est un classement qui fait très mal à lire. La France, "pays des droits de l'Homme", est placé cette année à la 43ème position dans le classement annuel mondial de la liberté de la presse, publié par Reporters Sans Frontières, et perd ainsi 8 places. Elle se fait "distancer par de jeunes démocraties africaines (Mali, Afrique du Sud, Ghana) ou latino-américaines (Uruguay, Trinidad et Tobago)", note RSF
Parmi les nombreux critères pris en compte par Reporters Sans Frontières pour établir son classement figure "Internet et les nouveaux médias". Et cette année, la loi Hadopi a fait beaucoup de mal au classement français. On se souvient que l'association avait été extrêmement critique à l'égard des lois Hadopi 1 et Hadopi 2, ainsi qu'à l'égard du projet de loi Loppsi.
Pour l'association, la France veut à travers la riposte graduée pénaliser un "abus de la liberté d’expression". La sanction suprême, la suspension de l'accès à Internet, aboutit à une "interdiction de communiquer avec ses proches et amis par mail, msn, Twitter, Facebok, Skype, blogs et interdiction de recevoir des informations via Internet".
RSF avait aussi critiqué la méthode de l'adoption de la loi Hadopi 2, où "tout est fait pour que les députés n’aient pas le temps de réfléchir et débattre d’un projet qui présente des risques d'inconstitutionalités.